Le petit-déjeuner est, encore aujourd’hui, source de questionnement et de doutes. Les recommandations se sont succédées, s’opposant parfois, et engendrant le sentiment d’être perdu. Ce repas matinal fait souvent l’objet d’une analyse approfondie lors d’une démarche de perte de poids ou de rééquilibrage alimentaire.

En fait, le petit déjeuner désigne le premier repas de la journée, pris chaque matin. Un petit déjeuner équilibré se compose parfois des pains ou biscottes avec un peu de beurre ou de confitures, des produits laitiers (yaourts ou fromage blanc) et d’un jus de fruits.

Faisons le point sur le petit-déjeuner, ce qu’il doit être ou non idéal en fonction de votre profil.

Savoir écouter son corps

Combien de matins vous êtes-vous levé en vous forçant à manger sous les conseils de votre famille ? Pendant combien d’années a-t-on entendu que le petit-déjeuner est le repas le plus important de la journée ? Comme dans beaucoup de situations, le point de départ reste l’écoute des signaux envoyés par le corps.

Vous n’avez pas faim ? Qu’à cela ne tienne : ne mangez pas !

Cette habitude devrait être suivie par les personnes qui présentent un surpoids ou des problèmes de foie. Le jeûne intermittent — car c’est de cela dont il s’agit — n’a pas fini de nous prouver ses vertus. Il présente l’avantage d’alléger les organismes surchargés. Regain d’énergie, perte de poids, moins d’inflammations, vous avez tout à y gagner.

Si vous êtes sportifs et que vous pratiquez une activité intense, il vaut mieux s’alimenter avant de démarrer la séance. Les protéines (œufs, viande…) seront de mise. Vous pourrez les accompagner de fruits et de graines oléagineuses (amandes, noix, noisettes,…).

Évitez les céréales qui fermentent et finissent par surcharger l’organisme. Vous pourrez faire précéder cette prise alimentaire par un verre de citron pressé avec un peu d’eau chaude, pour vidanger l’estomac, quinze à vingt minutes avant.

Pourquoi les habitudes européennes ne sont-elles pas bonnes ?

Il nous est préconisé, notamment par le programme national de nutrition-santé, de manger des sucres lents, sous forme de pain ou de céréales industrielles, des laitages, des fruits et une boisson.

Dans le cadre d’un rééquilibrage alimentaire, cette association est à proscrire : elle est extrêmement sucrée. Cette proportion de sucre va libérer une forte dose d’insuline dans l’organisme, provoquant inflammations, stockage sous forme de graisse et hypoglycémie réactionnelle quelques heures après, entraînant un nouvel apport sucré. C’est le cercle vicieux.

Si vous tenez absolument à votre rituel matinal, proscrivez la tartine beurrée à la confiture et le sucre dans le café. Préférez des protéines, un œuf à la coque, du pain avec de la farine de sarrasin — seule céréale que l’organisme tolère bien — que vous pourrez accompagner de fromage de chèvre ou de brebis.

Par ailleurs, avec une formation en médecine alternative, vous pourrez approfondir vos connaissances sur le petit déjeuner.