Les tisanes ont volé la vedette aux vins médicinaux. Or, ces derniers contiennent également de nombreuses vertus grâce aux différentes variétés de plantes médicinales qu’ils contiennent. Convivial, le vin médicinal composé d’eau et d’alcool contient de nombreux actifs, en reprenant notamment les molécules hydrophiles des plantes.
Ainsi, les vins médicinaux sont connus en herboristerie depuis le début de la civilisation moderne. Et, ils reviennent aujourd’hui en force avec de nombreuses recettes faciles à fabriquer, sans être un spécialiste de l’herboristerie.
Le vin médicinal dans l’histoire
On retrouve la trace de vins médicinaux dans l’Egypte ancienne, avec la fabrication de remèdes pour guérir de différentes maladies. Cette pratique était courante en Egypte jusqu’au début de la conquête Romaine. Parmi les ingrédients utilisés, notons les herbes aromatiques, la mélisse, la menthe et la sauge.
Egalement, il y a la résine de pin et de romarin. On retrouve d’ailleurs dans certains tombeaux la présence de fioles avec des mixtures de vins. Cela prouve que ce breuvage était très apprécié des pharaons et des grandes figures de l’Egypte ancienne.
Entre autres, on retrouve la présence de ces vins dans la période du Moyen-Âge. Le vin était le breuvage le plus courant pour éviter l’eau, porteuse de maladies (sauf prise à la source). On y macérait des fruits, plantes et épices, mais les principaux ingrédients étaient la sauge, l’anis et le romarin.
On peut citer un vin célèbre de l’époque, l’hypocras. Il servait de digestif après un bon repas et de réconfort pendant les pénibles journées d’hiver. Ce rituel de vin médicinal ou de digestif a perduré jusqu’au milieu du 20ème siècle.
Ainsi, les vins ayant des vertus médicinales se caractérisent par l’ajout de certaines plantes dans des buts thérapeutiques. Ces vins médicinaux permettent d’apaiser et de calmer certains maux. D’ailleurs, ils ont aussi des propriétés anti-inflammatoires, antioxydants…
Exemples de recette pour fabriquer des vins médicinaux
On a plusieurs façons de créer un vin médicinal mais généralement, tout commence par la préparation d’un litre de vin. Après, on y macère 80 à 100 grammes de plantes sèches ou 150 à 200 grammes de plantes fraîches, au choix.
Il est préférable de s’orienter vers les jeunes pousses qui disposent de plus d’actifs que les plantes bien développées. Et, les plantes doivent être bien lavées avant de les insérer dans le vin.
Pour obtenir un breuvage de qualité, il faut diminuer la dose de plantes sèches si celles-ci ont un goût amer. Aussi, il faut privilégier un vin à forte concentration d’alcool pour en accélérer la macération. Le vin, qu’il soit rouge, blanc ou rosé, doit être d’âge moyen pour faciliter l’extraction des principes actifs des plantes.
Donc, ce vin médicinal se conserve un peu plus de 3 mois. Il peut être consommé à hauteur d’un verre par jour, avant le repas.
Pour les plantes, vous pouvez vous orienter vers le gingembre, le thym, la camomille, l’ortie ou la noix. Ajoutez-y du sucre ou de la cannelle pour en parfaire le goût.
Vous pouvez aussi vous orienter vers la sauge, antispasmodique et relaxante. Enfin, vous pouvez essayer quelques mélanges pour mixer les bienfaits et les goûts. Une formation en médecine alternative comme l’herboristerie sera un excellent atout pour élargir votre connaissance dans ce domaine.
En conclusion, une personne qui aime et consomme des vins médicinaux aura une bonne digestion. De ce fait, leurs propriétés antibactériennes traitent les inflammations de l’estomac et les autres troubles digestifs.