Microbiote et santé mentale, quels liens ?

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On dit souvent que bien manger aide à garder le moral et éviter les changements d’humeur, mais qu’en est-il exactement ? Une mauvaise alimentation peut-elle causer indirectement des troubles mentaux, via le microbiote ? Un rééquilibrage alimentaire peut-il aider à retrouver un mental d’acier et éviter tristesse et dépression ? Zoom sur ce que les spécialistes constatent et comment corriger ce problème qui touche de plus en plus de personnes..

Les troubles comportementaux liés à une mauvaise alimentation

On le constate fréquemment : une augmentation du stress, l’angoisse d’un examen ou la souffrance mentale impactent le système digestif. En effet, dans ces situations apparaissent régulièrement des diarrhées, des crampes au niveau des intestins, de la constipation et parfois des gaz. Inversement, un microbiote déréglé, une mauvaise alimentation et des soucis au niveau de l’estomac ou du foie remontent inévitablement dans le mental et impactent le moral, avec un sentiment de détresse et des changements d’humeur surprenants.

Le système digestif fait partie des premiers éléments du corps à subir les effets d’un stress trop intense et d’une mauvaise hygiène de vie. Un microbiote déséquilibré peut, selon plusieurs spécialistes, augmenter les troubles autistiques, aggraver la maladie de Parkinson et causer de l’anxiété.

Pour corriger ces troubles, un rééquilibrage alimentaire peut être mis en place. Il apportera à l’organisme des éléments comme les fibres, les antioxydants et les vitamines nécessaires à son bon fonctionnement. Bien manger aide à vivre plus vieux, mais aussi à se sentir mieux dans son corps et dans sa tête.

Le rôle du microbiote dans la santé mentale

Des études montrent qu’une dysbiose intestinale serait en mesure de favoriser l’émergence de troubles anxieux ou dépressifs. Le cas le plus courant, qui touche des centaines de millions de personnes dans le monde, est la dépression. Mais une mauvaise alimentation peut également provoquer des maladies chroniques. Des enzymes comme l’indoléamine 2, 3-dioxygénase que l’on retrouve notamment chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires, provoquent un déséquilibre profond au niveau du système digestif et impactent par conséquent le fonctionnement du cerveau, notamment au niveau du moral et de l’humeur. 

Une alimentation trop riche en acides gras trans ou déséquilibrée (trop de viande ou de graisse par exemple) engendre progressivement des troubles sur la santé mentale, un état dépressif et une volonté de se morfondre et de se laisser aller. Un rééquilibrage alimentaire, reposant sur une alimentation triée sur le volet, peut engendrer des améliorations au bout de quelques semaines : des résultats qui peuvent être plus durables que ceux apportés par des médicaments, qui bien souvent ne font que masquer le problème plutôt que de le résoudre

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