La tendance se confirme d’année en année : l’intolérance alimentaire touche de plus en plus de personnes avec à la clé des réactions comme l’allergie ou l’impossibilité de digérer certains aliments. De plus en plus de restaurants précisent si certains de leurs plats présentent des allergènes. Il y a également l’apparition de menus sans gluten.
En fait, l’allergie alimentaire est une réponse immunitaire induite par les Ige à une protéine contenue dans un aliment. Ingérer même de très petites quantités de cet aliment peut provoquer une réaction allergique (anaphylaxie). L’intolérance alimentaire, de son coté, est une réaction négative à un aliment ou à un composant alimentaire spécifique, telle que le lactose ou le gluten. Elle se produit lorsque le corps a du mal à digérer ou à métaboliser un élément alimentaire, provoquant des symptômes tels que des maux d’estomac, des ballonnements ou des diarrhées. Contrairement aux allergies alimentaires, les intolérances ne déclenchent généralement pas de réaction immunitaire grave.
Ce phénomène touche aussi bien les enfants que les adultes. Et, si manger sainement permet de limiter ces allergies, beaucoup s’interrogent sur les raisons de cette augmentation de cas.
L’augmentation des personnes qui souffrent des aliments allergènes
On estime que le nombre de personnes qui souffrent d’allergie alimentaire aurait quasiment doublé ces 5 dernières années. Si la pollution et l’hygiène de vie sont décriées comme le principal facteur de ce phénomène, l’alimentation l’est également. L’importation de produits exotiques comme le sésame qui représente une part non négligeable des allergies alimentaires, mais aussi l’augmentation de l’ingestion des produits ultra-transformés favorisent la progression.
Nos aliments contiennent de nombreux allergènes masqués et certains aliments deviennent de plus en plus allergènes. Comme exemple, il y a le blanc d’œuf, l’arachide ou certains fruits et légumes comme la tomate et la pêche.
Un rééquilibrage alimentaire qui conduit à la reconstitution du microbiote intestinal peut limiter les risques d’allergie ou les réactions. Mieux manger est le leitmotiv des nutritionnistes estimant que, pour nombreux consommateurs, les allergies proviennent essentiellement d’une mauvaise alimentation récurrente.
Par ailleurs, les réactions allergiques aux aliments se manifestent généralement suivant la consommation de l’aliment. Il s’agit des démangeaisons et irritation de la bouche. Il y a également l’urticaire (démangeaison, éruption et enflure) ou rougeurs cutanées.
Ce qu’il faut faire pour lutter contre ces intolérances et les allergies alimentaires
Parmi les aliments allergènes, notons le sarrasin, certains crustacés, quelques fruits à coque ou encore la farine de blé (dans de rares cas). Pour éviter les allergies alimentaires, les nutritionnistes et les diététiciens préconisent de bien lire les étiquettes des aliments que l’on achète pour les éviter. Alors, on pourra éviter toute réaction qui peut devenir grave dans certains cas. Les allergènes sont écrits en gras selon la réglementation française.
Également, il faut mieux manger. Et dans le cadre du rééquilibrage alimentaire, il faut absolument éviter tout produit transformé. On les distingue par le grand nombre d’ingrédients indiqués sur l’emballage. Manger sainement commence par des aliments naturels et simples que l’on peut digérer facilement.
Le gluten et le sucre ajouté sont aussi deux substances à bannir pour obtenir un microbiote en parfaite santé. Des aliments sains vont vous permettre de renforcer votre système immunitaire et de mieux faire face aux éventuelles intolérances alimentaires. Ainsi, pour en savoir plus sur ces aliments sains et non allergènes, une formation en médecine douce pourra vous aider.